Encore une parenthèse photo’ futile …
Peut-être que je mettrais des clichés à petite dose chaque jour histoire d’étaler ma folie de brocantage* ! Je dois en avoir assez pour vous en faire voir de toutes les couleurs pendant un bout de temps …
Une boîte métallique chinée à Linz en Autriche pendant notre voyage de noce, un peu abîmée, mais si mignonne :
Un ensemble d’assiettes dans un état parfait tellement kitsch qu’il m’a bien sur fait craquer chez Emmaüs :
Une autre boîte en métal :
Comment résister à cette tête à claque ?
Et puis, j’ai succombé aux poupées russes trouvées dans un bazar en République Tchèque :
Bon, comme je suis gentille et que je n’ai pas envie d’être à l’origine d’une crise d’hystérie collective, je garderai secret le prix dérisoire de ce butin !
Faut pas croire que ramener ces merveilles dans mon monde soit une mince affaire qui se limiterait en un coup de foudre suivi d’un échange de quelques pièces de monnaies, d’un décapage en règle et d’une problématique sérieuse telle que : « où-est-ce-que-je-vais-bien-pouvoir-le-mettre-dans-la-maison ».
Ca se passe bien comme ça mais il y a un avant …
Un cheminement complexe où je dois d’abord élaborer une tactique de persuasion face à mon cher et tendre époux toujours sceptique devant ma phrase implacable : « je le veux ! ».
C. , doté d’un esprit de contradiction, commence d’abrord par la première étape qui consiste à dire tout simplement « non ». Là, selon la situation de mon cycle menstruel, je fais une moue triste avec les yeux d’un chien qui n’aurait pas eu son canigou ou bien j’écarquille mes yeux en signe de détresse en n’omettant pas de froncer les sourcils histoire d’accentuer ma contrariété. Quoi ? Moi manipulatrice ? Non. Plus têtue que lui ça oui !
S’ensuit l’étape numéro deux où C. , prenant l’objet du délit en main, passe en revue tous ses défauts. De la micro-rayure invisible à l’oeil nu à la banale tâche que je pourrais évincer à coup de monsieur propre. Je réfute tous ses arguments un par un, en prenant soin de baragouiner entre les dents, de peur que le vendeur ne s’aperçoive de notre manège et que le prix grimpe en conséquence**.
Au final, C. cède. Un peu pour me faire plaisir, un peu pour être tranquille et un peu pour s’amuser au jeu des négociations.
Malgré tout, cette technique n’est pas infaillible. Je suis passée à côté d’innombrables bidules à cause de grâce à C. , mon contrôleur-chineur, qui dans un sens, évite que notre maison ne se transforme en brocante géante.
* Si si, ça se dit !
** En général, c’est plutôt l’effet inverse : qui dit monsieur pas d’accord, dit madame têtue, dit prix qui chute pour assurer la vente.
6 Comments
Comme je compreeeeeend…; l’avantage que j’ai c’est que Barry est toujours d’accord… Les poupées sont terrible et la boite ussiiiiiiii . Je ne voiiii que des choses indispensables dans tes achats…
Bizouuuuux
Joanna & mister White
j’adore ta petite boite vintage autrichienne. Vous étiez où en Autriche?
et les matriochkas trooop mignonnes!
Tu m’as fait rire avec C. qui dit non dès le départ. J’ai le même à la maison! bisous
Joanna>ah enfin quelqu’un qui me comprend !
Morgane> on a fait le Tyrol, un peu Vienne (mais en camping car pas terrible), Salzbourg, Innsbruck (pas dans cet ordre). Je mettrai bientot en ligne les photos (d’accord ca fait 2mois que je le dis …)
hooo la boite et les assiettes, je suis jalouuuse !
Alix> ben moi j’suis jalouse de ton gilet nah !
Haha, y’a les mêmes assiettes chez ma mamie. Sauf que j’aimais pas manger dedans par ce qu’elles donnaient « un goût » au manger. Genre plastique fondu qui aurait traîné dans un placard.
Belles trouvailles, tu as un don je pense! Et on doit avoir la même marque de chéri, par ce que le mien déteste mes « ah j’ai une idée » ou autres « viens, on achète ça! »